Depuis l’origine, la figuration est donc toujours présente dans son oeuvre évoluant jusqu’à la limite de l’abstraction. Procédant par collections, alignements, répétitions, légères et subtiles déformations, par séries ou par thèmes, la figure féminine est omniprésente, avec générosité et amplitude. Elle danse, qu’elle soit seule, femme-feuille, les courbes, les aplatissements de la forme, l’exubérance de l’anamorphose créent le mouvement. Elles dansent, qu’elles soient groupées, par trois grâces, voire plus, les déformations progressant ou évoluant et singulières, alignées en ribambelles, parfois alanguies ou extatiques. Dans un entretien avec Marie Claude Lambotte, il dit « enlever m’ennuie, je préfère ajouter », et de conclure en ajoutant : « je suis modeleur ».